Ancienne colonie britannique, Hong Kong demeure une enclave singulière au sud-est de la Chine – officiellement « indépendante », mais chaque année un peu plus arrimée au continent. Son cœur palpitant, dense au point d’étourdir, se dresse tel une forêt de verre et d’acier : un port colossal, un carrefour de la finance mondiale, un océan de gratte-ciel.

Au centre, le quartier de Central impose son élégance verticale. Entre tours lustrées et passerelles suspendues, la silhouette anguleuse de la Bank of China, imaginée par I. M. Pei, se dresse comme un éclat de lumière dans la brume urbaine.

Mais Hong Kong ne se limite pas à ses tours. On y vient aussi pour le shopping, ses boutiques spécialisées, ses marchés nocturnes bruissants de voix. Les chambres d’hôtel, minuscules, rappellent l’étroitesse du territoire où chaque mètre carré compte comme de l’or.

Et puis, au-delà des néons, s’ouvrent les horizons marins. Des ferries quittent la baie et filent vers des îles aux villages intemporels, où le silence règne, où la mer et les ruelles étroites racontent encore un autre Hong Kong, plus fragile et plus humain.